Bien qu'il y ait plusieurs points communs, le coaching contrairement à la thérapie ne vise ni à répondre à une souffrance psychologique ni à se tourner vers le passé. Le coaching s'appuie sur le présent pour aider la personne à se projeter dans l'avenir et à mettre tous les atouts de son côté pour le construire.
Les psychanalystes ont beaucoup apporté à la profession de coach car ils ont légué certaines notions très utiles. Pour différencier simplement le coaching personnel, de la psychothérapie on peut dire que le coaching s’intéresse au « comment » et non au « pourquoi ». Le coaching n'est pas orienté sur le problème mais sur la recherche de la solution en posant la question "quelle est la prochaine étape?" Lors d’une séance de coaching, le coaché peut évoquer son passé mais ce passé ne sera exploré que s'il est pertinent, autrement dit une source de motivation par rapport à l'objectif actuel. L’accompagnement coaching porte sur un objectif précis et prend fin lorsque celui-ci est atteint. L'orientation solutions permet de mener des parcours de coaching courts, une dizaine de séances, avec des résultats visibles et durables dès les premières séances.
Vu de l’extérieur, dans les deux cas, la personne parle et le professionnel écoute et aide à la faire progresser dans sa réflexion. Lorsqu’on s’y penche de plus près on constate immédiatement que les objectifs d’un coaché ne sont pas les mêmes que ceux d’un patient suivant une psychothérapie. Les deux façons de travailler sont complètement différentes, la relation entre le client et le professionnel ne sont pas de la même nature et les cadres de références. Le coaching privilégie la parité. Même si la relation n’est pas complètement symétrique, c’est toujours le client qui élabore lui-même les objectifs qu’il s’est choisi. C’est comme si le coaché et le coach s’accompagnaient mutuellement, dans une réflexion partagée comparable à une sorte de méditation à deux sur les objectifs du coaché.
Le coach n’apparait donc jamais comme un soigneur ou encore moins comme quelqu’un qui sait mais il jouera le rôle d’un accompagnateur audacieux. Le coach n’est ni un mentor ni un expert, il n’est pas ce « grand autre » auprès duquel le client viendrait requérir des conseils ou de l’assistance. Au contraire, le coach privilégie une position basse, pour mieux accompagner son client, sans le diriger, pour l’aider à résoudre une problématique et augmenter ses performances.